Ambroisie
L’ambroisie et les plantes qui lui ressemblent
A chaque stade de son développement, l’ambroisie peut être confondue avec d’autres plantes qui ne présentent pas d’inconvénients aussi importants pour la santé. Pour pouvoir lutter efficacement contre l’ambroisie, il faut donc savoir la reconnaître à coup sûr.
Ses feuilles sont larges, minces, profondément divisées jusqu’à la nervure. Elles sont vert clair sur chaque face.
Sa tige souple mesure entre 30 et 120 cm (70 cm en moyenne), elle est souvent verte / rougeâtre et couverte de poils blancs.
Ses fleurs petites et verdâtres sont disposées à l’extrémité des tiges. Comme pour le maïs, les fleurs mâles et femelles d’une même plante sont séparées (plante monoïque).
Les fleurs mâles sont groupées en longs épis bien visibles. Elles constituent l’essentiel de l’épi, regroupées dans de petits capitules en formes de cupule renversée, rattachée à l’épi par un pétiole. Les fleurs femelles sont très discrètes, insérées à l’aisselle des feuilles à la base des épis, isolées ou groupées par deux.
Pour en savoir plus : www.ambroisie.info
L’ambroisie, une plante disséminée essentiellement par l’homme
Les graines d’ambroisie ne sont pas pourvues des dispositifs habituels permettant leur transport par le vent et leurs épines ne leurs servent pas à s’accrocher au pelage des animaux.
Par contre, elles peuvent être entraînées par l’eau et elles collent parfaitement à la terre transportée par les semelles des souliers, les pneus des camions et tracteurs, et tous les engins qui travaillent le sol.
Les transports de terre contaminée contribuent fortement à la dissémination des graines. Les machines de récolte agricole jouent aussi un rôle lors de la récolte de cultures contenant de l’ambroisie.
De plus, en retournant la terre soit pour cultiver, soit lors de chantiers, l’homme fait remonter des graines d’ambroisie en surface, permettant ainsi leur germination.
Le pollen d’ambroisie sous haute surveillance en Rhône-Alpes !
Les allergies provoquées par le pollen d’ambroisie étant directement proportionnelles, en fréquence et en gravité, à la concentration des grains de pollen dans l’air, la région Rhône Alpes fait l’objet d’une surveillance constante dont les résultats sont mis à la disposition du public.
La plus répandue de ces réactions est un rhume identique au rhume des foins, mais qui survient en août et septembre.
Dès que les taux de pollen atteignent 5 grains/m3 d’air, les personnes sensibles peuvent présenter une RHINITE (nez qui coule, qui gratte, éternuements), associée à une CONJONCTIVITE (les yeux sont rouges, ils grattent, ils sont gonflés) ou à une TRACHÉITE (présence d’une toux sèche) mais aussi pour certains un ASTHME parfois très grave. Certaines personnes ont aussi des atteintes cutanées telles que de l’URTICAIRE ou un ECZÉMA.
Son arrachage est obligatoire que l’on soit propriétaire ou locataire du terrain.
L’ambroisie peut fréquemment être confondue avec l’armoise commune.
Toutes les informations sur :
http://www.ambroisie.info/pages/observatoire.htm
http://www.ars.rhonealpes.sante.fr/Ambroisie.91569.0.html
Signaler de l’ambroisie : http://www.signalement-ambroisie.fr/
Reconnaître l’ambroisie : http://www.pollens.fr/docs/ambroisie_plaquette.pdf
En cas de projet urbanistique qui engendre un mouvement de terre, nous vous invitons à découvrir la fiche brochure ambroisie PC19-04.