Face au château, l’entrée sud s’annonce par l’immense falaise du front de taille que les tirs de mine des carriers ont laissée à vif.. Trois anciens tunnels (voûtes d’accès où passaient les charrettes), se devinent sous les terrasses de remblais. Les carrières de Curis, bien que fournissant une pierre de qualité supérieure à celle de Couzon, furent abandonnées en raison de leur éloignement de la ville de Lyon. Par la suite, les habitants ont utilisé les parties dont l’exploitation était terminée pour un usage agricole. Ainsi, la montée de l’église n’était autre qu’un chemin de carrier qui se faufilait entre deux rangs de carrières.
Même si la plupart des carrières ont été plus ou moins remblayées, cette exploitation a laissé des traces dans le paysage, à commencer par le grand front de taille au dessus du quartier des carrières. L’exploitation fut particulièrement intense au XIXe siècle, et a cessé dans les années 50.
Aujourd’hui cinq sites d’exploitation sont encore visibles sur la commune, un au chemin des carrières, deux au chemin du chêne, un au château et un à la Ponson.
Parmi les outils qu’utilisait le carrier un marteau nommé têtu, a donné son nom au bulletin mensuel de notre commune!