La pratique religieuse a engendré la construction d’une multitude de petits édifices dans notre village, expression d’une ferveur collective de la foi catholique majoritaire parmi les populations dans le passé.
Les croix sont le symbole chrétien par excellence. Au bord des chemins et aux carrefours, sur le parvis de l’église ou dans l’enclos du cimetière, elles servaient de points de repère et invitaient le passant à invoquer la protection divine. Elles peuvent marquer les limites de propriété d’une communauté religieuse ou entretenir et stimuler la foi des populations, en particulier à la fin du XIXe et au début du XXe siècle alors que la société se laïcise. Mais le plus souvent, les croix comme les oratoires, ont été érigés par des particuliers en témoignage de leur dévotion ou pour commémorer un événement tel un accident.
Le reposoir, autel en plein air, souvent surmonté d’une croix est destiné à recevoir le saint sacrement lors de processions où il était décoré à cette occasion. Ces cérémonies étaient des temps forts de la vie du village et avaient souvent une dimension festive. Les cortèges rassemblant toute la population faisaient généralement le tour de la commune et s’arrêtaient pour prier et chanter des cantiques destinés à protéger les futures récoltes.
Les édifices qui existent encore aujourd’hui: carrefour du Beyrion et de la route d’Albigny, place de l’église, chemin de la Morelle, carrefour chemin du gant et de la rue du Pontet (La planche), carrefour du Trève, Cimetière.